Laurent Pradier, directeur RSE* et Services Partagés France Belgique de Bausch+Lomb, nous explique comment le laboratoire est parvenu à la fois à réduire l’empreinte environnementale de sa flotte, préserver les équilibres financiers et répondre aux attentes des collaborateurs en matière de mobilité.
Quelle est la situation de la flotte d’entreprise de Bausch+Lomb ?
Bausch+Lomb dispose aujourd’hui de 187 véhicules, qui parcourent en moyenne
90 000 kilomètres sur 36 mois. Depuis 2019, l’entreprise s'est engagée dans une démarche de transition énergétique avec une volonté claire : réduire notre empreinte environnementale. Cette ambition s’applique bien évidemment à notre parc automobile. Dans cette perspective, en 2022, nous avons accéléré le verdissement de notre flotte.
Quel est votre objectif en matière d’électrification ?
En 2020, nous avons exclu les modèles diesel de notre catalogue et élargi nos référencements à de nouveaux constructeurs. Sur les 63 modèles sélectionnés,
38 % de ceux-ci émettent moins de 60 g/km de CO2. Depuis la sortie de notre catalogue en juillet 2022, 64 % des commandes concernent des modèles électrifiés. En 2025, la flotte sera majoritairement électrifiée. Pour accompagner davantage encore cette transition vers l’électrique, nous avons installé 14 bornes de recharge sur le parking de notre siège, à Montpellier.
Comment avez-vous suscité l’adhésion des conducteurs ?
Chaque conducteur est pris en charge par Arval dans le cadre de la prestation Arval Outsourcing Solutions. À ce titre, avant la commande d’un modèle, les « gros rouleurs » sont identifiés pour que le loueur leur explique les avantages et inconvénients de la technologie et les conseille sur le meilleur choix de véhicule en fonction de l’usage qu’ils en font. D’ailleurs, en général, les collaborateurs ont déjà des connaissances sur les modèles existants.
Au final, nos collaborateurs n’ont pas subi de contrainte face à cette transition. Au contraire, ils ont montré une attente sur le sujet et opté de leur propre initiative pour un modèle à faibles émissions.
Qu’est-ce qui a convaincu vos conducteurs de sauter le pas ?
Tout d’abord le choix des véhicules, en effet aujourd’hui, l’électrification est présente dans toutes les catégories de véhicules que nous proposons à nos conducteurs qui sont de plus en plus nombreux à partager avec nous leur volonté de favoriser ce type de véhicules moins polluants.
Avez-vous réussi à concilier enjeux RSE* et financiers ?
En tant qu'entreprise responsable, nous cherchons à la fois à favoriser les véhicules moins polluants et à offrir des équipements confortables et fiables à nos conducteurs. S’assurer que cette transition n'affecte pas l'équilibre économique de notre flotte est aussi évidemment capital. L'équipe Consulting d'Arval nous a accompagnés sur ce point, en réalisant une étude approfondie, avec notamment différents scénarii pour anticiper le futur coût total de possession (TCO) de la flotte. Cela a été essentiel pour nous permettre d’engager avec succès notre transition.
D’autres initiatives ont-elles été engagées ?
En parallèle de l’électrification de notre flotte automobile, Bausch+Lomb a signé un plan de mobilité employeur. Ce plan comprend des solutions pour encourager les collaboratrices et collaborateurs à utiliser des moyens de mobilité douce (parc à vélos, application de covoiturage, forfait de mobilité douce …).
Au final, nous sommes fiers d’avoir pu concilier dans cette démarche ambitions RSE, enjeux financiers et satisfaction de nos conducteurs. Une question passionnante, transverse à l’entreprise, sur laquelle les directeurs de flotte s’engagent à nos côtés.